Le jardin intérieur ? : Quand le thérapeute devient jardinier
Imaginez un jardin magnifique, luxuriant de possibilités. Chaque fleur, chaque arbre, chaque brin d'herbe représente un potentiel inexploité. Ce jardin, c'est vous. Et moi ? Je ne suis que le jardinier, patient et attentif.
Qui n'a jamais pensé que le thérapeute ou le coach était là pour "sauver" ses clients ?
Détrompez-vous. Nous ne sommes pas des magiciens avec une baguette magique de guérison. Non, nous sommes des jardiniers, et notre rôle est bien plus subtil.
Alors, que faisons-nous vraiment ?
Nous créons un environnement propice à la croissance. Comme un jardinier qui prépare le sol, nous offrons un espace de sécurité, nourri par notre bienveillance, notre douceur, notre écoute. C'est dans ce terreau fertile que vous pouvez planter les graines de votre propre transformation.
Nous tissons un lien. Comme les racines invisibles qui relient les plantes entre elles, ce lien est essentiel. Il vous ancre, vous soutient, vous nourrit.
Nous sommes patients. Comme le jardinier qui sait que chaque plante a son propre rythme de croissance, nous comprenons que votre évolution a son propre tempo.
Mais la véritable magie ? Elle est en vous. À 100%.
Vous êtes la graine qui contient tout le potentiel d'un arbre majestueux. Vous êtes la fleur qui a la force de percer le sol pour s'épanouir au soleil. Vous êtes l'écosystème entier de votre propre jardin intérieur.
Notre rôle est simplement d'activer ce potentiel. D'arroser quand il le faut , de tailler avec douceur lorsque c'est nécessaire , de vous aider à vous tourner vers la lumière qui vous fera grandir.
Dans ce jardin qu'est notre relation thérapeutique, l'amour est le soleil qui réchauffe, la pluie qui nourrit, le vent qui fortifie. C'est cet amour qui crée un espace sûr où nous pouvons grandir ensemble.
Et vous, chers jardiniers de votre propre vie, quelles sont vos expériences dans la culture de votre jardin intérieur ? Quelles graines avez-vous plantées récemment ? Quelles fleurs avez-vous vu s'épanouir ?
Jardinièrement vôtre,
Carmen
